jeudi 21 janvier 2016

Sidhe 2 - Eclats de chaos - Sandy Williams

Titre : Sidhe 2 - Éclats de chaos
Titre original : The Shattered Dark (Shadow Reader Series #2
Auteur : Sandy Williams
Date de sortie : 31/05/2013
Editeur : Milady
Bit-lit

 
!!! Attention !!!

 Ce Livre est la suite de Sidhe 1 !
Donc si vous ne l'avez pas lu, je vous conseille de passer votre chemin pour ne pas risquer d'être spolié.


Résumé :


J'ai choisi de ne pas vous recopier le résumé : d'ailleurs, quand je l'ai lu, je n'ai pas cherché à savoir ce qui allait se passer, et fait extrêmement rarissime : je n'avais même lu aucun extrait pour être sûre de garder tout le suspens.. Et franchement, c'était une super idée !


Mon Avis:


J'ai lu ce livre juste après avoir terminé le 1er tome. Comme je disais dans ma chronique sur le Tome 1, je ne savais pas trop au départ, si j'allais terminer la saga : cet espèce de triangle amoureux me faisait peur.. Mais comme Carole a su me rassurer, sans rien me raconter, je me suis laissée aller.. Faut dire que McKenzie et Aren m'ont quand bien marquée, je ne pouvais pas laisser l'histoire comme ça..
Si pour le premier livre, j'ai été bloquée par ce triangle amoureux, je peux vous dire que là, sur ce tome, j'ai été conquise ! Fini le blocage, fini cet espèce de boule dans l'esprit qui me disait: oui mais...
Là, c'est simple, je suis tombée sous le charme de McKenzie... Si dans le premier livre, elle m'a beaucoup agacée au point d'avoir eu envie par moment de la tarter, ici, je suis tombée amoureuse de son caractère, sa volonté et sa détermination... Enfin !!!
J'ai tout aimé en elle ! Chaque prise de décision, chacune de ses pensées !
J'ai aimé son dévouement et sa loyauté envers ses amis, son courage et sa détermination.. Mais pas seulement. J'ai aussi beaucoup aimé l'intrigue, et surprise même au moment de certaines explications, lors des explications mystères (oui, j'peux pas trop vous en dire, alors j'essaie de dire sans dire... c'est duuur !) En fait, je pensais bien à quelque chose, j'étais même persuadée d'avoir trouvé le dénouement, d'avoir percé les personnages à jour, d'avoir compris qui était qui dans l'affaire... Et finalement, j'étais à l'Ouest ! Quelle surprise !
Et les personnages ?! Je suis complètement chamboulée !

Quand à l'histoire en elle-même : elle est tout simplement .. Waouh !
On ne s’ennuie pas une minute !
On a envie de suivre chaque personnage, savoir ce qu'ils vont devenir.. On se demande qui finalement est gentil ou méchant, à qui on peut faire confiance ? Dès qu'on pensait arriver à une réponse, on se retrouvait avec de nouvelles questions.. Vraiment, l'auteure est vraiment géniale ! Elle a un style d'écriture qui m'a fait oublier, encore une fois, que j'étais en train de lire.. C'était vraiment comme si je suivais une série télé, j'étais en plein dedans... comme si je voyais les scènes se dérouler en direct dans ma tête...

Finalement avec ce tome 2, je peux officiellement dire, clairement, que c'est un vrai coup de cœur !


" Quelqu’un se racle la gorge à ma gauche.
— Je peux prendre le relais, maintenant.
La voix d’Aren sort Kyol de son engourdissement. Il se lève, acquiesce d’un signe de tête et s’écarte.
Aren s’accroupit à côté de moi. Sourcils froncés, il me regarde me redresser lentement. Au début, je crois qu’il guette une réaction de ma part et cherche à deviner ce que j’éprouve pour Kyol. Je sais que notre simulacre de relation qui a duré dix ans le dérange toujours. Je ne suis pas parvenue à convaincre Aren que j’aurais quitté Kyol même si je n’avais eu personne d’autre. Je l’ai quitté parce que je n’étais pas moi-même avec lui. Je censurais mes pensées, mes paroles et mes actes. J’ai essayé de devenir quelqu’un que je n’étais pas, tout ça parce que je voulais être digne de lui.
Ce n’est pas ce que je ressens avec Aren. Si ça marche entre nous, ce sera parce qu’on se correspond, pas parce qu’on se changera pour répondre aux attentes de l’autre."


Quand j'ai lu ce passage là, j'ai décidé, avant même d'avoir terminé le livre, avant même de connaître la fin de l'histoire, de commander les 3 tomes pour les avoir avec mes coups de cœur ! C'est dire !
Sachant que j'ai un vrai problème de place, et surtout de couverture de livres, là, vous pouvez donc imaginer à quel point j'ai aimé ce livre !

Conclusion : je me jette donc sur le tome 3 !

Ps : je dois préciser que cette chronique, je l'ai écrite à la base sur papier pour ne pas oublier mes pensées, mais en même temps ne pas perdre de temps : la fin de ce tome 2 est tellement.. ARG !!! Vraiment si vous êtes tenté de lire ce livre, prévoyez le 3 sous le coude, car vraiment, c'est juste intenable ! .. En passant, Carole juste faut que tu saches, je t'en ai voulu terriblement, hein, genre, tu vois quoi.. ;)


Le tome 1 qui attend sagement les 2 autres tomes que j'ai dûs commander :
Tu peux être fière de toi Carole !


Extraits :
Aren me regarde. Il doit se rendre compte que j’ai compris, car il dit :
— Je ne suis pas lui. Je ne ferai pas semblant de ne pas avoir de sentiments pour toi.


Même au bout de dix ans, j’ai toujours du mal à concevoir qu’on puisse vouloir me tuer. Enfin si, je comprends. Mes lectures d’ombres empêchent ceux que nous traquons de se rapatrier en lieu sûr, ce qui m’a rendue indirectement responsable de la mort et de la capture de centaines de faes au fil des années, mais j’ai toujours l’impression d’être quelqu’un de plutôt normal, et les gens normaux n’ont pas d’ennemis qui veulent leur trancher la gorge.
En revanche, les gens normaux ont un travail. Ils ont une maison, une famille et des amis qu’ils n’entraînent pas dans des guerres. Il me faut au moins un peu de tout ça si je ne veux pas perdre la tête. C’est pour ça que je dois retourner à Las Vegas. Même en comptant la marche jusqu’au portail, je devrais être rentrée à temps pour apporter mes papiers à mon employeur. Cela dit, une part de moi pense que je ferais peut-être mieux de renoncer à mener une vie humaine et de me contenter plutôt d’aider Lena à obtenir le trône. Je ne veux pas que d’autres se retrouvent mêlés aux histoires des faes par ma faute.

— Sethan s’opposait aux taxes sur les portails.
Aren me regarde.
— Non. (De nouveau, il baisse les yeux sur mes bras nus. Il semble agité.) Nous voulions des taxes équitables. Celles d’Atroth avaient pour but de lui permettre de rester au pouvoir. Il laissait les marchands des provinces qu’il a dissoutes voyager gratuitement afin qu’ils taisent leurs protestations. Il est nécessaire d’imposer une taxe sur les portails, mais nous n’avons pas assez d’hommes pour en envoyer les surveiller, et… Et je ne peux pas continuer à te regarder geler sur place comme ça.
Il m’enlace avant que j’aie eu le temps de réagir à sa dernière phrase. Je jette un coup d’œil à Hison. Il marche toujours, mais il pourrait se retourner à tout instant.
— Qu’il aille se faire foutre, dit Aren.
J’ai trop froid pour m’écarter. À la place, je soutiens le regard d’Aren.
— C’est de Naito que tu tiens cette expression ?
Il esquisse un sourire.
— De toi, à vrai dire.
L’anxiété qui me noue le ventre disparaît, remplacée par un picotement chaud.
Son sourire s’agrandit.
— Tu m’as vraiment manqué, nalkin-shom.


Aren la lui prend. Il passe deux fois les mains dessus avant de la déplier et de la poser sur mes épaules.
Je manque de laisser échapper un gémissement. J’ai l’impression de m’emmitoufler dans une couverture à peine sortie du sèche-linge.
— Seigneur, je t’aime… tu es magique.
Merde. Je me suis emballée. Les humains emploient ces trois mots à tout va, mais je ne sais pas s’il est au courant, et je ne me sens pas prête à lui dire que je l’aime alors que nous sommes pris dans une guerre et que notre relation est si récente et instable.
Il relève mon capuchon, et sans le lâcher, il m’attire vers lui.
— Attention, nalkin-shom, chuchote-t-il d’un air complice. Je pourrais m’imaginer que tu commences à m’apprécier.
Je lui suis reconnaissante de prendre mon lapsus à la légère. J’ai les épaules assez dégelées pour parvenir à les hausser.
— Je ne te déteste peut-être pas tout à fait autant qu’avant.


 Je me remets à marcher, mais il m’empoigne le bras.
— Tu n’es pas juste, dit-il.
— Bien sûr que non, je hurle en me tournant vers lui. Pour ce qui est de me dire la vérité, tu ne vaux pas mieux que Kyol.
Il dilate les narines. Ma comparaison le blesse. Je m’en veux presque de l’avoir faite – presque –, mais je suis fatiguée qu’on me cache des choses.
Je soutiens son regard.
— Il y a autre chose que tu veux me confesser ?
C’en est trop pour lui. L’argent de ses yeux semble se durcir lorsqu’il s’avance d’un pas et se colle contre moi pour m’obliger à reculer.
— La vérité, McKenzie, c’est que je ferais n’importe quoi pour toi mais que tu ne demandes rien. Tu refuses de te confier, de compter sur moi. Tu es tellement occupée à essayer de déterminer si tu peux te fier à tes sentiments que tu n’envisages pas un instant de t’y abandonner.


— Ça ne veut pas dire que je te pardonne.
Il retrouve le sourire.
— Ça viendra, nalkin-shom.
Il s’écarte pour que je puisse voir la place du marché bondée.
— Compte jusqu’à trente, puis marche droit vers le portail.
— C’est tout ?
— C’est tout, dit-il, et avant que j’aie pu m’interroger sur sa santé mentale, il disparaît.
Je jure que si je me fais tuer à cause de ce plan, je reviens le hanter pour le restant de ses jours.


— J’accepterais de les rencontrer, dit Aren.
Je referme l’album.
— Quoi ?
— J’accepterais de rencontrer tes parents, dit-il en s’avançant vers moi. Si tu le souhaitais.
Seigneur, cet homme m’aime, et je ne suis capable que de le dévisager tandis que mon cœur cogne dans ma poitrine. À chaque fois que je commence à me demander ce qui me pousse à vouloir être avec quelqu’un comme lui, il balaie mes doutes. Il me montre qu’il m’aime, et derrière ses sourires en coin et son attitude décontractée, il est prévenant et attentionné. La question n’est peut-être pas de savoir pourquoi j’ai envie d’être avec lui, mais pourquoi lui a envie d’être avec moi.
— Ça ne fait qu’un mois que tu me connais, dis-je en reposant l’album sur la commode.
— Oui, dit-il avec un petit sourire qui suggère qu’il sait où je veux en venir.
— Comment peux-tu être sûr de ce que tu ressens pour moi ?
— Tu es humaine, dit Aren. Tu es la personne la plus faible que je connaisse.
Les picotements chauds dans mon ventre disparaissent.
— Ça fait plaisir, merci
Il éclate de rire et prend mes mains dans les siennes avant que j’aie pu me détourner.
— Ce qui fait de toi la plus forte. La plus courageuse. Quand je t’ai trouvée sur ton campus, tu t’es battue. Tu n’as pas abandonné, même si tu savais que tu n’étais pas de taille. On n’était pas arrivés en Allemagne que j’étais déjà à moitié amoureux de toi.


Quelqu’un se racle la gorge à ma gauche.
— Je peux prendre le relais, maintenant.
La voix d’Aren sort Kyol de son engourdissement. Il se lève, acquiesce d’un signe de tête et s’écarte.
Aren s’accroupit à côté de moi. Sourcils froncés, il me regarde me redresser lentement. Au début, je crois qu’il guette une réaction de ma part et cherche à deviner ce que j’éprouve pour Kyol. Je sais que notre simulacre de relation qui a duré dix ans le dérange toujours. Je ne suis pas parvenue à convaincre Aren que j’aurais quitté Kyol même si je n’avais eu personne d’autre. Je l’ai quitté parce que je n’étais pas moi-même avec lui. Je censurais mes pensées, mes paroles et mes actes. J’ai essayé de devenir quelqu’un que je n’étais pas, tout ça parce que je voulais être digne de lui.
Ce n’est pas ce que je ressens avec Aren. Si ça marche entre nous, ce sera parce qu’on se correspond, pas parce qu’on se changera pour répondre aux attentes de l’autre.


Aren m’attire doucement vers lui.
— Tu m’as dit que tu avais besoin de temps. Je t’en ai donné, et je t’en donnerai tant qu’il t’en faudra, McKenzie. Je t’aime. (Il glisse une mèche de cheveux derrière mon oreille.) Ça vaut le coup de t’attendre dix ans.
Il dépose le plus doux des baisers sur mes lèvres, puis m’emmène dans l’Entre-Deux.


— Tu n’es pas cinglé, dit Paige. Tu es un idiot. Qu’est-il arrivé à ta main ?
Il la regarde enfin.
— Elle s’est pris un mur.
Elle se baisse à côté de lui.
— C’est bien ce que je disais, tu es un idiot.


Je vais m'arrêter là, sinon je n'ai pas fini >.<


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